Paris – Pékin épisode 10 (Replay): le lac Baïkal

Nous voilà enfin à Irkoutsk ! Le lac Baïkal n’est plus qu’à une petite heure de route !. Le Baïkal est la plus grande réserve d’eau douce du monde et le plus grand lac du monde en volume. Mais que peut-on voir en 4 jours de ce lac qui mesure 600 km de long sur 40 de large ?

.

.L’itinéraire était déjà bien préparé, nous avions prévu au programme :

• Le CircumBaïkal (ancien tracé du Transsibérien longeant le Baïkal)
• Une journée de bateau sur le lac pour rejoindre l’île d’Olkhon (la plus grande île du lac)
• Une journée complète sur l’île d’Olkhon
• Un journée pour revenir à Irkutsk en traversant l’île, prenant le ferry puis finissant par la route vers Irkoutsk.

Un programme bien dense mais qui avait l’avantage de nous faire découvrir le lac Baîkal sous différents angles : sur l’eau, sur l’île, par le train et par la route.

Comme nous n’étions pas assez resté dans les trains, l’excursion du CircumBaîkal devenait obligatoire. Il faut compte la journée pour aller d’Irkoutsk au départ du train à Port Baïkal (en traversant au passage l’Angara depuis Listvyanka), longer le fleuve jusqu’à Slyudianka, puis revenir à Irkoutsk.

La première impression est l’IMMENSITE du lac quand on traverse l’Angara. Autre chose frappante : cette immensité d’eau ne sent pas du tout l’iode. Cela est surprenant car il ressemble au premier abord à une mer et on est habitué aux odeurs… de la mer. L’excursion le long du CircumBaîkal ne fait que 84km et on comprend alors que l’on ne voit qu’une toute petit partie du lac. Je recommande cependant cette excursion comme première approche.

La journée de bateau pour rejoindre l’île d’Olkhon est très agréable. Il est absolument incroyable de voir à quel point la végétation change au bord du lac entre le départ d’Irkoutsk et l’arrivée sur l’île d’Olkhon. Cette île se trouvant environ à mi-chemin entre Irkoutsk et l’extrémité nord du lac, je me dis à nouveau que je ne vois qu’une petite partie de ce lac si immense.

Arrivés sur l’ile, nous découvrons Khuzhir, notre ville d’arrivée. Deux choses sont étonnantes : les routes ne sont pas goudronnées et l’air sent … l’eau fraiche du lac. Le tourisme n’est pas encore sur-développé sur le Baïkal et Khuzhir garde un côté authentique. Petites maisons et chemins en terre. La journée sur l’île nous a permis tout d’abord de nous reposer un peu mais aussi d’admirer les paysages depuis Khuzhir. Olkhon est en partie couverte de sapin. Le reste ressemble à un champ où les moutons auraient broutés l’herbe jusqu’à la racine. L’atmosphère dans cette ville est extrêmement décontractée. L’hébergement chez Nikita y a beaucoup contribué. C’est un des premiers endroits a avoir reçu des touristes, type auberge de jeunesse.

Séjourner au bord du Baïkal est aussi la possibilité de découvrir le peuple bouriate, peuple mongol occupant aujourd’hui la Bouriatie, qui fait partie de la Fédération de Russie. Plusieurs sites chamaniques sont présents sur Olkhon.

Retour le lendemain en traversant l’île de Khuzhir jusqu’au ferry. Intéressant de traverser cette île avec son paysage si « rapé » et sa route non goudronnée. C’est encore le bon moment pour y aller (été 2014), les hordes de touristes n’ont pas transformé l’île en Disneyland du Baïkal. Attention, le temps d’attente au ferry est TRES long. Il y a des cafés avant le débarcadère pour patienter mais cela m’a valu une bien mauvaise aventure (je vous en reparlerai ultérieurement).

De retour par la route, on traverse de nombreuses forêts de pins et sapins. A environ 80km d’Irkutsk, on aperçoit des trainées blanches par terre. On apprend ensuite qu’il avait tout simplement… neigé dans la journée ! Petit clin d’œil de la Sibérie de l’hiver à la Sibérie de l’été !

Vous avez visité le lac Baïkal ? Quels sont vos endroits préférés ?